Choix du test Rp :
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C'était un rayon de soleil qui éclairait ton visage mystérieux. Un éclat étincelant qui te fit sourciller face à ce réveil imposé par dame nature. Tu baillais manquant toujours de sommeil alors qu'il était presque midi. Mais c'était encore trop tôt pour toi, créature de la nuit. Ou plutôt homme de la nuit, oui. C'était un blasphème de te proclamer créature quand on savait toutes ces bêtes affreuses qui arpentaient les rues de la ville. Tu n'étais pas un des leurs, oh ça non. Tu étais bien au-dessus de ces abominations sans âme, ces créatures prisonnières de leur instinct animalier redoutable. Dans ta bonté contestée, tu les plaignais, et ta condition te ravissait au plus au point. Tu étais mieux. Mieux que tous ces êtres qui foulaient cette terre. Tu avais pris les avantages de chacun des camps, en oubliant cependant la modestie en chemin. Elle t'aurait bien été inutile pour survivre de toute façon. Machinalement, tes yeux bleus encore clos, tu déposas une main vigoureuse sur l'oreiller qui se trouvait à ta droite. Rien. Vide. Fraicheur matinale. C'était assez rare pour un dimanche matin de te réveiller seul, sans une agréable compagnie à tes côtés. Et le souvenir de la veille te fit encore grincer des dents. La garce ! Comment avait-elle osé t'échapper, à toi, habile adorateur de ces dames ? C'est ton égo surdimensionné qui en avait pris un sacré coup. Mais tu avais beau te repasser la scène en boucle, aucun détail ne t'avait échappé. Et comme à ton habitude, tu n'avais pas failli dans ta tentative de séduction. Elle était la cause de cet échec, un affront même. Elle serait désormais la raison de ton obstination La curiosité était un vilain défaut qui ne se satisfaisait que de la vérité. Miss Armyanski, prenez garde, vous avez le loup à vos trousses ! Brushing parfait, smoking ajusté, cravate assortie, tu étais beau comme un Dieu. Tu aurais pu concurrencer le Diable, scandaleusement parfait. Elle t'avait échappé une fois, elle ne t'échapperait pas une deuxième fois. C'est sous ces traits majestueux que tu entrepris de rejoindre ce petit bar chic où tu avais fait, hier, la connaissance de la dite lâcheuse. Avec ta gueule d'ange, tu arriverais sans doute à glaner quelques informations qui te manquaient sur la belle.

En ôtant tes lunettes de soleil – pour le style-, tu commandas d'un geste désinvolte de la main un café au barman avant d'aller t'installer au comptoir. Un coup d'œil rapide sur la salle toute de rouge bordeaux décorée, mais pas une mèche blonde n'attira ton regard. Tu ne t'en étais pas rendu compte, mais elle frissonnait de peur à la fin de votre entrevue. Elle savait pertinemment que remettre les pieds ici n'était pas une bonne idée, la maline. « Il y avait pas mal de monde hier soir. Bon chiffre d'affaire je suppose. » adressas-tu à l'intention de celui qui te déposa une tasse remplie devant toi. Il acquiesça avec un sourire forcé marqué sur les lèvres. Étrange. Un chiffon à la main il se pencha alors doucement vers toi pour te murmurer un secret « Je ne suis pas rassuré ces derniers temps, j'ai l'impression que l'endroit est devenu une sorte de repère pour ... vous savez ... » laissa-t-il en suspens avec un clin d'œil significatif. Les suceurs de sang. Les vampires. Les descendants de Dracula. Peu importe la dénomination que leur donnait la légende urbaine, tu voyais parfaitement à qui il faisait allusions. Tu ne le laissas pas paraitre, mais tu étais aussi parcouru d'un effroi en entendant cette information. « Vous étiez là je crois hier soir, non ? Vous avez sans doute remarqué. » Non, et c'était bien cela qui t'inquiétait. Bien trop obnubilé par ta conquête tu avais baissé ta garde. Tu bus une gorgée en réfléchissant silencieusement. Tu craignais l'entourloupe. Tu la voyais arriver comme on entendait le Tchou-Tchou à l'arrivée du train. Ces derniers temps, tu avais réussi un coup magistral en te rapprochant un peu plus d'une de ces créatures sanguinaires. István avait conclu un marché avec toi, et tu espérais qu'il n'essayait pas te devancer de quelques manières que se soit. Tu étais un habitué du lieu, et s'il avait voulu te faire surveiller, c'était l'endroit idéal pour y envoyer ses sbires. Était-ce de la crainte qui émergeait dans ton esprit ? Aucunement, seulement de la méfiance. En repensant à la raison de ta venue ici, un dilemme s'imposa à toi : comment retrouverais-tu la sublime créature qui t'avait faux bond si tu devais rester à l'abri des regards sanglants qui traînaient par ici ? Et bon dieu, rien que l'idée de laisser Istvàn imposer son territoire de la sorte t'horripilait. Tu étais fou de rage. Une conversation s'imposait, seulement pour lui rafraichir la mémoire à propos des humains qui avaient conclu le Requiem, qui pour sûr, n'avaient pas signé pour servir de chair fraiche dans son hôtel de luxe. En un claquement de doigts tu pouvais le faire tomber, mieux valait pour lui qu'il ne joue pas au malin avec toi. N'avait-il pas entendu à qui il avait affaire ?

« Hmm, oui je vois. À ce propos, vous souvenez-vous de la charmante demoiselle qui m'accompagnait ? » Le barman hocha la tête pour approuver. « C'est ma sœur, et je crains qu'elle ne se soit engagée dans des histoires pas très clairs avec ... ces gens. » dis-tu accompagné d'un regard appuyé. Un regard dans lequel on pouvait lire de l'inquiétude. Tu aurais dû être acteur dans une vie antérieure. « Ce que vous venez de me dire là ne fait que renforcer mes peurs malheureusement. » Tu étais doué pour ça, mentir et passer pour le gentil petit garçon propre sur soit. On te donnerait le bon dieu sans confessions. « Si vous la voyez un soir ici, auriez-vous l'amabilité de me joindre à ce numéro ? ». Tu lui tendis un bout de serviette avec quelques numéros griffonnés d'une écriture féminine. Le serveur l'intercepta et fixa tes yeux azures. Douterait-il de ton honnêteté ? Impossible ! Il accepta sans broncher. Pire, il était heureux de t'aider, toi, petit pervers, à chasser ta proie. Avec cette combine, tu pourras rester éloigné du repère curieux le temps de tirer cette affaire au clair. Voilà qui était fait, il te restait cependant encore un détail à régler : Istvàn et sa promesse un peu longue à être assouvie.

- István M. Báthory : Un coup de maître. C'est ainsi dont on pourrait parler de ce mensonge. Qui aurait pu croire qu'un jour ce serait la vérité qui franchirait tes douces lèvres ? Personne, pas même toi. Lorsque tu tenais ce relevé de comptes en banque dans tes mains, tu imaginais déjà ton stratagème telle une araignée qui tisse lentement sa toile autour de sa proie. Falsifier des numéros n'était pas bien compliqué pour un arnaqueur de ton envergure. L'entourloupe était simple mais efficace. Le directeur des Loews Hotel allait bientôt faire tout ce que tu désirerais pour étouffer ce scandale que tu avais inventé. Mais que ne fut pas ta surprise quand tu lus dans ses yeux de la peur, réelle. Tu l'avais mis à nu ce petit chenapan et tes mensonges sur ces suceurs de sang se sont révélés être une vérité immonde. Prêcher le mensonge pour avoir la vérité. Il fallait te faire taire, toi et ta grande gueule, où bien l'entente cordiale entre les humains et les damnés allait voler en éclat. Tu ne demandais pas grand-chose juste un petit coup de crocs bien placé sur le cou de ton Oracle histoire de te rapprocher un peu plus de ce trône que tu convoites tant. Mais l'animal tarde à satisfaire ta requête, aurait-il oublié que c'est toi qui dicte les règles du jeu ?

- A. Vithàlys Armyanski : Charmante créature remplie d'innocence. Elle t'intriguait cette jeune demoiselle. Tu ne savais trop dire pourquoi, c'était ... physique. Elle semblait naïve mais imprenable. Un challenge sans grande envergure mais que tu adorerais tenter de relever. Elle n'était qu'un encas dans ta conquête du pouvoir. Mais qui aurait cru que devant tes beaux yeux elle allait détaler comme un lapin ? Ton charme, ton charisme et tes manipulations hors-pairs ne t'avaient jamais trahi jusqu'ici. Jamais ô grand jamais tu n'avais échoué. Qui était donc cette jeune femme pour oser fuir devant ta séduction perverse. Elle aurait dû, comme toutes les autres, tomber dans tes bras vigoureux. La garce ! Se rendait-elle au moins compte que son comportement résonnait comme une grande gifle sur ta joue te rappelant ton enfance incomprise ? Le mioche rejeté avec mépris. Elle n'allait pas s'en sortir si facilement, la jolie. Ô non, tu ne cesseras de la chasser avant qu'elle ne finisse dans ton lit. Tu sais ce qu'on dit, "Croix de bois, croix de fer ..."

- Sinead E. Middleton : Les conférences entre mages n'étaient pas une réelle partie de plaisir. Tu n'aimais pas cet étrange parallèle avec les meutes de loups-garous. Cependant, tu te rendais à chacune d'entre elles, ne serait-ce que pour te tenir informé mais jamais tu n'avais promis une quelconque conduite à autrui. Et surtout pas à l'Oracle. Quelques fois néanmoins, tu y faisais des rencontres intéressantes. Sinead en faisait partie. Au premier coup d’œil avec cette collègue, tu avais pu déceler un certain pouvoir. Et tu as toujours préféré voir les gens de pouvoir à tes côtés, ou mort. Pour cette dernière, tu choisis la première proposition. L'entente était cordiale, peut-être un peu trop intéressée mais quelle importance cela pouvait-il y avoir tant que les deux parties y trouvaient leur compte ? Tu ne sais pas exactement ce qu'elle a derrière la tête, mais il semblerait que la princesse ait besoin de toi. Ça tombe bien, tu adores rendre des services surtout quand cela te permet de découvrir le secret qu'elle met tant de mal à protéger.

- Echo L. Silverstone : Ce nom ne t'évoque rien de plus qu'un lointain écho. Pourtant si tu voyais la jeune femme, nul doute que tu reconnaitrais ses traits malicieux. Rappelle-toi, elle buvait tes paroles d'expert. On lisait dans ses yeux la confiance qu'elle accordait à ton costard onéreux. Faux nom, faux métier, vrai sourire Colgate. C'est ainsi que tu t'étais présenté à elle avec ton assurance légendaire et ton sourire ravageur. Pendant une seconde, tu avais même songé à l'allonger sur cette table basse au milieu de la pièce principale afin de compléter ton tableau de chasse. Mais tu n'en fis rien, bien plus intéressé par l'argent qu'elle était prête à te donner pour se racheter une nouvelle vie. Elle était tellement emballée par cette occasion « sensas' » que ça en avait été si facile. Tu lui aurais vendu la supercherie sur un plateau d'argent qu'elle serait restée muette aveuglée par ton jeu de rôle. Ça puait l'arnaque à plein nez pourtant, un appartement en plein New-York à moitié prix par rapport au marché américain. Même un novice en immobilier aurait froncé les sourcils. Mais le calcul était simple pourtant : quatre colocataires à moitié prix, ça te faisait une petite marge de 50%, rien que ça ! L'ironie de la situation était qu'elle semblait tellement joyeuse en te tendant ce chèque qu'on ne voyait même pas qu'elle avait bataillée dur pour obtenir tout ce fric !

- Caïn E. Ackerley : Wouf, wouf ! Pas content le gentil toutou ! Le pauvre, il n'a pas supporté de voir son ami la bête baignée dans son propre sang. C'est vrai que tu n'y étais pas allé de main morte cette fois-ci. Ton côté sauvage avait pris le dessus sur ta discrétion et Caïn avait intercepté ton pêcher. Que dieu te pardonne ! Quoiqu'il en soit, c'est pas que tu as l'air d'une petite tapette dans ton costume à 5000$, mais le chien a l'air dopé à la testostérone. Tu ferais mieux de faire attention à ton brushing ou tu risques de te faire dévorer tout cru à la prochaine pleine lune. Enfin bon, tu apprendras bien un jour que derrière cette masse musculaire affreuse se cache un cœur tout mou et qu'il ne bat pas pour n'importe qui. Miss Middleton en personne. Et il y a bien plus derrière cette relation que tu ne peux l'imaginer, tu peux me croire. Loin d'une amourette platonique, c'est une réelle intrigue qui lie ces deux-là. Vivement le feu d'artifice !